Tridash 2.0 – Bangkok

— English version below —

La question de mon inscription au triathlon du mois d’avril ne s’est même pas posée. Étant follement tombée amoureuse de ce sport pendant la première course, ma participation était obligatoire.

Pas de changement au niveau des distances : 400 mètres de nage, 20 km de vélo et 5 km de course à pied.

Samedi 6 avril, veille du triathlon

Au lieu de passer un samedi à se reposer et à se préparer (comme ce qu’il faut faire avant chaque course), j’ai eu la bonne idée d’aller à une pool party. Piscine, cocktail (sans alcool évidemment), pizza…et retour à la maison à 20h.

Dimanche 7, jour J

4h du matin : réveil, 1 heure pour faire mon sac, je grignote des noix de cajou (c’est la seule chose que j’ai trouvé ici à un prix raisonnable, les amandes sont presque plus chères que le fromage !).

Mon sac est sacrément moins chargé que la dernière fois :

  • tongues : c’est ce que j’ai aux pieds jusqu’au début de la course, mes baskets sont déjà dans la zone de transition
  • porte-dossard
  • noix de cajou + barre de céréales
  • gourde
  • lunettes de piscine + bonnet
  • lunettes de vélo
  • ma trifonction est déjà sur moi
  • une serviette pour s’essuyer les pieds à la sortie de la piscine

Mais la trifonction, qu’est-ce-que c’est et à quoi ça sert ?

C’est une combinaison qui permet de garder la même tenue pour les 3 disciplines. Ses avantages : sécher rapidement après la natation, être confortable pour le vélo (avec une peau de chamois) et se fait oublier pour la course à pied.

Une tri-fonction se porte donc comme un cuissard de vélo : sans sous-vêtements. Les femmes portent souvent une brassière en dessous si elles en ont besoin. Mais les avis divergent pour le bas : ne rien porter permet d’éviter les brûlures dues aux frottements, mais peut aussi être inconfortable…chacun sa méthode !

5h : je pars rejoindre un couple d’amis avec qui je vais faire la course. Même s’il est tôt, le trafic est déjà assez dense !

6h10 : on arrive à Bangpoo golf & sport, lieu de la course. C’est plat, très peu boisé donc forcément, ça pique.

6h15 : on récupère les packs : dossard, gel énergisant et puce électronique.

J’ai le numéro 163 (la dernière fois c’était le 153), drôle de coïncidence. Et mon départ est à 7h37 donc j’ai le temps d’aller discuter. Mes amis, eux, partent à 6h35, ils auront fini la course quand je la commencerais !

On papote avec d’autres coureurs que j’ai déjà rencontré lors de la précédente édition, on regarde les premiers départs, on a même le droit à quelques gouttes de la pluie !

Je retrouve Marie, elle m’avait donné quelques conseils la dernière fois, aujourd’hui, elle a le numéro 162, juste avant moi puisque nous avons les mêmes temps à la natation.

Pas de stress pour cette fois-ci : je connais le parcours, les concurrents, j’ai un peu mal aux pattes, mais ça devrait passer.

Un seul objectif : passer la barre de 1h25 puisque j’étais à 1h28 la dernière fois. Je n’ai pas de montre alors qui vivra, verra !

Niveau température, ce n’est pas la même chose…29°C à 6h30, je vous laisse imaginer la chaleur qu’il faisait à 8h lorsque je suis montée sur mon vélo.

7h37 : il est temps ! Je suis la première de ma série, c’est-à-dire la première à m’élancer dans la piscine.

Bon, je le sais, la piscine ce n’est pas ma zone de confort puisque je suis plus tournée vélo et course à pied. Mais aujourd’hui, elle devient une véritable zone de danger. Je fatigue trop rapidement, je me mélange presque dans le compte de mes allers-retours !

1, 2, 3, 4…ça y est, c’est la moitié ! Je bois la tasse, à moitié noyée par le concurrent qui me suit…5, je fatigue vraiment. Je ne vois pas Marie alors qu’elle est censée être dans la ligne d’à côté, je pense qu’elle est loin devant du coup je ralentis…6, elle est là ! Juste à mon niveau, la voir à côté me redonne du punch pour l’aller-retour qu’il me reste, je reprends ma cadence initiale et essaye de la suivre.

7h47 : je viens à bout de la piscine ! 2 minutes de transition en douceur, petit problème de lacets qui m’a fait perdre du temps. Petit changement : pas de chaussettes pour cette fois.

7h50 : j’enfourche mon vélo. Même sensation que la dernière fois : je me sens bien, de retour dans ma zone de confort. Qu’une seule chose à faire, pédaler.

40 minutes pour boucler ces 20 km, j’ai beaucoup plus donné donc on verra ce qu’il reste sur la course à pied…


Ça, c’est ma transition vélo/course à pied. J’ai perdu du temps pour poser mon casque, j’aurais dû le mettre juste sur mon vélo, je le saurais pour la prochaine fois ! Résultat, en 30 secondes c’était bouclé ! (15 sec de moins que la dernière fois).

8h30 : me voilà partie en courant, la transition est toujours un peu compliquée, le temps que les muscles se réveillent un peu. Il fait chaud, à chaque stand « d’eau » je prends 2 gobelets. Un pour boire et un à verser sur ma tête. 12 stands au total…ça fait beaucoup de douches en 30 minutes !

Ce n’est pas parce que c’est une course qu’on a pas le droit de faire l’andouille !

J’avais perdu Marie de vue sur le vélo, plus rapide que moi, elle m’avait vite semée. Je la retrouve sur la course à pied, plus rapide qu’elle, je la double sur la dernière boucle.

L’arrivée de la course à pied, 1h25 après le début de la course

Globalement, une très bonne course, de bonnes sensations et un mal de genou qui ne pas pas trop gêné. Et je la boucle en 1:25:30, objectif atteint !

On se retrouve le mois prochain pour ma 3ème et dernière participation aux Tridash séries !


The question of my registration to the triathlon of April did not even occur. Having fallen in love with this sport during the first race, my participation was mandatory.

No change in distance: 400 meters swimming, 20 km cycling and 5 km running.

Saturday, April 6, the day before the triathlon

Instead of spending a Saturday resting and getting ready (like what you should do before each race), I had the good idea to go to a pool party. Pool, cocktail (without alcohol obviously), pizza… and back home at 8pm.

Sunday 7, D day

4am: wake up, 1 hour to make my bag, I nibble cashews (this is the only thing I found here at a reasonable price, almonds are almost more expensive than cheese!).

My bag is damn less loaded than last time:

  • tongues: that’s what I have at the feet until the beginning of the race, my sneakers are already in the transition zone
  • bib holder
  • cashew nuts + cereal bar
  • gourd
  • swimming goggles + hat
  • bike glasses
  • my tri-suit is already on me.
  • A towel to wipe my feet at the exit of the pool

But the tri-suit, what is it?

It’s a combination to keep the same outfit for the 3 disciplines. Its advantages: to dry quickly after swimming, to be comfortable for cycling (with a special skin) and forget it when running.

A tri-function is therefore like a cycling shorts: no underwear. Women often wear a brassiere underneath if they need it. But the opinions diverge for the bottom: to wear anything avoids the burns due to friction but can also be uncomfortable … everyone his method!

5am: I’m going to join a couple of friends with whom I’m going to race. Even if it is early, the traffic is already dense enough!

6:10am: we arrive at Bangpoo golf & sport, place of the race. It is flat, very little wooded so necessarily, it stings.

6:15: we get the packs: bib, energizing gel and microchip.

I have the number 163 (the last time was the 153), funny coincidence. And my departure is at 7:37 so I have time to go talk. My friends leave at 6:35, they will finish the race when I start!

We chat with other riders that I already met during the previous edition, we look at the first starts, we even have a few drops of rain!

I find Marie, she gave me some advice last time, today she has the number 162, just before me since we have the same swimming time.

No stress for this time: I know the course, the competitors, I have a little pain in my legs but it should pass.

One goal: to pass the 1:25:00 bar since I was 1:28:00 last time. I do not have a watch so who will live, will see!

Temperature level, it’s not the same thing … 29 degrees at 6:30, I let you imagine the heat it was at 8 am when I got on my bike.

7:37: it’s time! I’m the first in my serie, ie the first to jump into the pool.
Well, I know, the pool is not my comfort zone since I am more into cycling and running. But today, it becomes a real danger zone. I tire too quickly, I almost mix in the count of my round trips! (We have 8 loops to do.)

1, 2, 3, 4 … that’s it, it’s half! I drink the cup, half drowned by the competitor who follows me … 5, I really tired. I do not see Mary when she is supposed to be in the line next door, I think she is far ahead of me I slow down … 6, she is here! Just at my level, seeing her next to me gives me the punch for the round trip I still have, I resume my initial pace and try to follow.

7h47: I come to the end of the pool! 2 minutes of a smooth transition, little problem of laces that made me waste time. Small change: no socks for this time.

7h50: I fork my bike. Same feeling as last time: I feel good, back in my comfort zone. Only one thing to do, cycle.
40 minutes to complete these 20 km, I gave a lot more so we’ll see what’s left of the run …

This is my transition bike / running. I lost time to put my helmet, I should have put it on my bike, I’ll know it for next time! Result, in 30 seconds it was done! (15 sec less than the last time).

8:30 am: I’m running, the transition is always a little complicated, the time that the muscles wake up a little. It’s hot, at each booth « water » I take 2 cups. One to drink and one to pour on my head. 12 stands in total … it’s a lot of showers in 30 minutes!

It’s not because it’s a race that we are not allowed to go crazy!

I had lost sight of Marie on the bike, faster than me, she had sown me quickly. I find her on the run, faster than her, I double her on the last loop.

Overall, a very good race, good feelings and a knee ache that is not too embarrassed.

We will meet again next month for my 3rd and last participation in the Tridash series!

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