— English version below —
Voilà un mois que j’ai commencé un nouveau voyage, j’aurais voulu faire un petit mot un peu plus tôt, mais le temps a filé depuis que je suis ici.
Ici, c’est où ? C’est à Bangkok, capitale de la Thaïlande. C’est à la fois une ville et une province. Ville de débauche, des touristes, des lady-boys et des massages, me voilà pour 5 mois dans cet endroit où je n’avais pas pensé vivre un jour.
Bangkok, connue sous le nom de Krung Thep par les locaux (littéralement « cité des anges »), est la ville la plus peuplée de Thaïlande. Son nombre d’habitants est supérieur à 9 millions, et plus de 19 millions de personnes habitent l’aire métropolitaine.
Les racines de Bangkok remontent à un petit comptoir commercial crée durant le royaume d’Ayutthaya (je vous en parlerais dans un article spécial !) au xve siècle qui prend de l’importance avant de devenir le site d’une première capitale, Thonburi, en 1768.
La ville est ensuite au xxe siècle le théâtre de l’évolution politique de la Thaïlande, notamment avec l’abolition de la monarchie absolue, l’adoption d’une constitution, et plusieurs soubresauts politiques parfois violents. La ville a connu une grande croissance à partir de 1960 et exerce aujourd’hui une influence centrale sur la vie politique, économique, culturelle, et médiatique de la Thaïlande.
Quand j’ai décidé de valider mon stage à Bangkok, j’étais plutôt contente. Voulant rester en Asie, la Thaïlande, c’était parfait.
J’avais beaucoup entendu dire que les Thai parlent peu anglais et il s’avère que c’est vrai. Dans les foodcourt, pour commander du riz frit (fried rice), les Thaïlandais ne comprennent que très rarement. En Malaisie c’était plus facile.
Ensuite, niveau pollution ça donne quoi ?
Non ce ne sont pas des nuages, c’est la pollution…
Quand j’ai vu la vue depuis l’avion, j’ai vraiment commencé à avoir peur. Alors je me suis procuré un masque anti-pollution, histoire de suivre la mode locale.
Beaucoup de locaux portent des masques de médecin, en aucun cas ces masques-là ne protègent de la pollution. Ici, quand les gens sont malades, ils protègent les autres en portant un masque. Si vous avez un rhume en Thaïlande, il est très facile de trouver ces masques un peu partout !

Pour suivre les pics de pollution en direct, j’utilise l’application Plume. Intuitive, vous pouvez voir la pollution mondiale ou locale. Voici, à la même heure, la pollution à Bangkok et à Lyon…
Et niveau argent ?
La Thaïlande reste un pays asiatique donc la vie est vraiment peu chère…mais par rapport à la Malaisie, les prix sont légèrement plus élevés.
Un fried rice avec du poulet en Malaisie, c’était 5 ou 6 ringgits si je me souviens bien (≈40 à 45 baths).
Un fried rice avec du porc en Thaïlande équivaut à 55 baths (≈ 7 ringgits). C’est peu, mais c’est plus cher.
Un repas dans au Siam Tea Room (restaurant) vous coûtera 30€ pour 2 (1100 baths).
Une entrée dans un temple c’est 50 baths (1€40).
65 kilomètres dans un train Thailandais (Bangkok – Ayutthaya) c’est 20 baths (50 cts).
Un savon au miel c’est 15 baths (40 cts).
Niveau climat
C’est chaud, ressenti de 40°C en moyenne. Mais, contrairement à la Malaisie, il y a un petit vent qui souffle ici…ou alors ce sont les ventilateurs, je ne sais pas trop.

Et la population locale ?
La moitié est sûrement composée d’expats français et l’autre moitié ce sont des touristes. Bon peut-être pas d’après les chiffres officiels, mais personne ne dit qu’ils ont raison.
Vous l’aurez compris, les français sont absolument omniprésents…et dire que j’étais venue ici pour ne pas les voir… Bon, le bon point c’est qu’ils ont ramené des boulangers avec eux et que je peux enfin manger du pain, par contre ils ont dû oublier les vaches à l’aéroport parce que le fromage est toujours aussi cher…
Il y a pas mal de Japonais ici, pourquoi, je n’en sais rien. Et les thais sont vraiment adorables, il faut le voir pour le croire.
Niveau transports
Bangkok possède 4 lignes : 2 de MRT (métro) et 2 de BTS (sky train, littéralement train dans le ciel).

Le MRT, ce sont les lignes bleues et violettes. La ligne bleue va, du quartier chinois via les centres commerciaux et mon appart au marché de Chatuchak.
Le BTS, ce sont les lignes vertes foncée etclaire. La verte claire désert principalement l’axe touristique avec les centres commerciaux.
Si vous souhaitez prendre une carte, qui ne vous oblige pas à acheter un jeton à chaque fois que vous vous déplacez, vous devez en acheter une spécifique aux deux modes de transport.
Si vous prenez le MRT et le BTS tous les matins vous devez donc acheter 2 cartes différentes.
Et GRAB dans l’histoire ?
Je vous en avais déjà parlé en Malaisie, ce sont les UBER locaux.
Petite info non négligeable : en Thaïlande, il est possible de commander un scooter, fonctionnalité qui n’existait pas à Kuala Lumpur. Ça peut faire peur quelques fois, mais c’est à faire au moins une fois. Et ils sont beaucoup plus rapides que les voitures puisque les bouchons sont presque omniprésents.
Il faut savoir différencier les grabs-scooter et les taxi-scooters.
Les grabs vous ne pouvez pas les reconnaître. Les taxis, si. Ils portent tous un gilet orange avec un numéro dans leur dos. Ils sont généralement plus chers que grab et ne vous donnent pas de casque (contrairement aux grabs).
Aussi, si vous choisissez de prendre un grab, ne l’attendez pas à 2 mètres des taxis si vous ne voulez pas avoir d’ennuis, la compétition est assez rude d’après ce que j’ai compris.
Il y a aussi des bus, mais honnêtement, on dirait les bus qui sont en arrêt de fonctionnement en France parce qu’ils sont en trop mauvais état. Peut-être que je m’y risquerais avant la fin de mon séjour, qui sait.
Voilà pourquoi les gens prennent des scooters…
Nana Plaza Soi CowBoy
Nana Plaza et Soi CowBoy sont les choses à faire si vous êtes de passage à Bangkok. Mettez vos a priori et idées de côté et laissez-vous porter par le flux d’expatriés qui s’engouffrent à travers les contrôles de police.
Lieu de tournage de certaines scènes de Very Bad Trip 2 en 2010, Soi Cowboy est une rue de 150 mètres de long qui accueille des bars et des prostituées principalement. La rue porte son nom en l’honneur d’Edward « Cowboy » qui ouvrit le 2e bar de la rue en 1977.
À l’entrée de tous les bars, vous pouvez lire, en anglais ou en Thai :
NO-ONE INSIDE UNDER 20 YEARS
DRUG-FREE
(Entrée interdite aux moins de 20 ans
pas de drogue)
lisible à toutes les entrées
Nana Plaza occupe un centre commercial pour ses bars. Autoproclamée « plus grand terrain de jeux pour adultes« , elle doit son nom à la famille Nana, dont Lek Nana (homme d’affaires Thai) est un membre important.
Voilà à quoi ressemble une fête chez quelqu’un. En Asie, on se déchausse pour rentrer dans les maisons, voire les magasins (ce n’était pas rare à Kuala).
J’offre des nouilles à celui qui trouve mes chaussures.
Petit restaurant dans une rue.
J’ai eu l’occasion de poser pour un ami. J’écrirais donc un article spécial sur les temples de Bangkok !
It’s been a month since I started a new trip, I wanted to say a little bit earlier, but the time has spun since I’ve been here.
Here, where is it? It is in Bangkok, capital of Thailand. It is both a city and a province. City of debauchery, tourists, lady-boys and massages, here I am for 5 months in this place where I had not thought to live one day.
Bangkok, known as Krung Thep by locals (literally « City of Angels »), is Thailand’s most populous city. Its population is over 9 million, and more than 19 million people live in the metropolitan area.
The roots of Bangkok go back to a small trading post created during the kingdom of Ayutthaya (I’ll tell you about it in a special article!) In the fifteenth century that gained importance before becoming the site of a first capital, Thonburi, in 1768.
The city is then in the twentieth century the theater of political evolution of Thailand, including the abolition of the absolute monarchy, the adoption of a constitution, and several political upheavals sometimes violent. The city experienced a great growth from 1960 and today exerts a central influence on the political, economic, cultural, and media life of Thailand.
When I decided to validate my internship in Bangkok, I was rather happy. Wanting to stay in Asia, Thailand was perfect.
I had heard a lot that Thai speak little English and it turns out it’s true. In the foodcourt, to order fried rice, Thai people understand very rarely. In Malaysia it was easier.
Then, what about the pollution?
When I saw the view from the plane I really started to be scared. So I got an anti-pollution mask, just to follow local fashion.
Many locals wear doctor’s masks, and in no case do these masks protect against pollution. Here, when people are sick, they protect others by wearing a mask. If you have a cold in Thailand, it is very easy to find these masks everywhere!
To track live pollution spikes, I use the Plume app. Intuitive, you can see global or local pollution. Here, at the same time, pollution in Bangkok and Lyon … (see pictures above).
What about money?
Thailand remains an Asian country so life is really cheap … but compared to Malaysia, prices are slightly higher.
A fried rice with chicken in Malaysia was 5 or 6 ringgits if I remember well (≈40 to 45 baths).
A fried rice with pork in Thailand equals 55 baths (≈ 7 ringgits). It’s little but it’s more expensive.
A meal at the Siam Tea Room (restaurant) will cost you € 30 for 2 (1100 baths).
An entrance to a temple is 50 baht (1 € 40).
65 kilometers in a Thai train (Bangkok – Ayutthaya) is 20 baht (50 cts).
A honey soap is 15 baths (40 cts).
About the climate
It’s hot, felt 40 °C on average. But, unlike Malaysia, there’s a little wind blowing here … or maybe it’s the fans, I do not know.
And the local population?
Half are probably French expats and the other half are tourists. Well maybe not according to the official figures, but nobody says they’re right.
You will understand, the French are absolutely ubiquitous … and I came here not to see them … Well, the good point is that they brought bakers with them and I can finally eat bread, but they had to forget the cows at the airport because the cheese is still so expensive …
There are a lot of Japanese here, why, I do not know. And thais are really adorable, you have to see it to believe it.
Transportation informations
Bangkok has 4 lines: 2 MRT (subway) and 2 BTS (sky train).
The MRT is the blue and purple lines. The blue line goes from Chinatown via the shopping centers and my apartment to the Chatuchak market.
The BTS is the dark green lines and clear one. The clear green desert mainly the tourist axis with shopping centers.
If you want to take a card, which does not require you to buy a token each time you move, you must buy a specific one for both modes of transport.
If you take the MRT and the BTS every morning you need to buy 2 different cards.
And GRAB in the story?
I already told you about it in Malaysia, it’s the local UBERs.
Not insignificant info: in Thailand, it is possible to order a scooter, a feature that did not exist in Kuala Lumpur. It can be scary a few times but it must be done, at least once. And they are much faster than cars since jams are almost ubiquitous.
It is necessary to be able to differentiate the grabs-scooter and the taxi-scooter.
The grabs you can not recognize them. Taxis, they all wear an orange vest with a number on their backs. They are usually more expensive than grab and do not give you helmet (unlike grabs).
Also, if you choose to take a grab, do not order it next to some taxis if you do not want to get in trouble, the competition is pretty rough from what I understand.
There are also buses, but honestly, it looks like the buses that are out of order in France because they are in too bad condition. Maybe I’ll risk it before the end of my stay, who knows.
Nana Plaza and Soi CowBoy are the things to do if you are visiting Bangkok. Put your assumptions and ideas aside and let yourself be carried away by the flow of expatriates rushing through police checks.
Shot location of some scenes of Hungover 2 in 2010, Soi Cowboy is a 150-meter-long street that hosts mostly bars and prostitutes. The street bears his name in honor of Edward « Cowboy » who opened the 2nd street bar in 1977.
At the entrance of all bars you can read, in English or Thai:
NO-ONE INSIDE UNDER 20 YEARS
On every sign
DRUG-FREE
Nana Plaza occupies a shopping mall for its bars. Self-proclaimed « largest adult’s playground« , it owes its name to the Nana family, of which Lek Nana (Thai businessman) is an important member.
That’s what a party looks like in someone’s house (see picture above). In Asia, you take off your shoes to go into the houses, see the shops (it was not uncommon in Kuala).
I offer noodles to whoever finds my shoes.
I had the opportunity to pose for a friend. I would write a special article about the temples of Bangkok!
J’ai, pour la première fois depuis que je voyage, réserv un hôtel un peu sympa avec une piscine. Miri n’est pas une ville très touristique, c’est plus une ville de passage, entre Mulu, Brunei, Kuching et Kuala Lumpur. J’y ai atterri après le vol le plus court de ma vie, seulement 30 minutes. De plus, la jungle a malheureusement laissé place aux plantations de palmiers à perte de vue, mais vraiment. Ils ont déloger beaucoup d’orang- outans. L’arrivée, pas de bus pour aller en ville. Heureusement, la famille de Besanon, toujours eux, m’appelle un Grab. Comme d’habitude. Je monte avec un chauffeur fort sympathique qui m’apprend qu’à Brunei, ils n’ont que de belles voitures. Les plaques d’immatriculation sont très similaires, je crois que la seule différence c’est que les autres commencent par un B. Lui, il est de Kuching, il est Miri pour le travail.
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